PAR PIERRE LEBRUN – Les équipes travaillent extrêmement forts pendant 82 matchs en saison régulière pour entrer dans les séries avec la meilleure position possible. La meilleure position possible donne un privilège non négligeable, celui de jouer un potentiel match ultime #7 à la maison. Mais si dans une série, les six premiers affrontements ont été gagné par l’équipe jouant sur la patinoire adverse, est-ce que vous voulez quand même disputé cette septième partie à la maison? C’est ce qu’il s’est déroulé dans la demi-finale opposant les Penguins de Pittsburgh aux Nordiques de Québec. Les québécois ont remporté les trois premiers matchs à Pittsburgh (ils ont mené notamment 2-0 dans la série) mais les bons vieux Penguins ont également remporté tous leurs joutes au Colisée Pepsi. Donc, logiquement, un septième match a été disputé à Pittsburgh et les hommes de Joel Quenneville en ont profité pour lessiver totalement les Nordiques par le pointage de 8-1 pour ainsi se qualifier pour leur deuxième finale de la Coupe Stanley consécutive. On se rappellera longtemps de la finale 2019 quand les Pens menaient 3-0 dans la série finale contre les Kings de Los Angeles avant de perdre les quatre suivants pour se retourner à la maison bredouille. Cette année, l’équipe d’Éric Simard est de retour en grande finale tandis que les Kings sont bien au chaud en Californie… en vacance.

Dans la conférence de l’Ouest, le conte de fée des Golden Knights de Vegas est terminé. L’équipe d’expansion s’arrête en demi-finale, éliminé en sept longues rencontres par les Blues de St.Louis. L’équipe de Jonathan Légaré menait même la série 3-2 avant de s’incliner à Vegas lors du sixième affrontement et en deuxième période du sur-temps lors de la septième et ultime rencontre à St.Louis quand Nathan MacKinnon a marqué son 11e but des présentes séries. Rendons hommage à cette nouvelle formation de la ASHL qui a bien failli surprendre tout le monde du hockey en se qualifiant pour la grande finale. Chapeau à Jonathan Légaré et son équipe. Notez que le club-école des Knights, les Dark Angels de Paradise joueront eux la finale de la Coupe Calder dans la ligue américaine quand ils affronteront les Whales du Connecticut, club-école des Rangers de New York.


Nous nous retrouvons ici, au fil d’arrivé. Une autre finale très attendue dans la ASHL entre les Penguins de Pittsburgh et les Blues de St.Louis. Si les Penguins sont des habitués de ce genre de rendez-vous, c’est tout autre pour les Blues. Régulièrement participant du tournoi printanier, les hommes de Peter DeBoer prendront part à leur première finale de la Coupe Stanley dans la ASHL. Le plus spécial dans tout ça, c’est qu’Éric Simard, DG des Penguins de Pittsburgh et Mélissa Roussel, DG des Blues de St.Louis font vie commune dans la vie de tous les jours. Nous ne savons pas comment le tout va se dérouler dans la maison familiale pendant cette finale. Probablement que les deux patrons resteront chacun de leur côté l’instant de la finale. Ce sera un spectacle enlevant. Alors, pour bien analyser le tout, nous allons comparer les deux formations sur certains points.

ATTAQUE
Les deux formations ont évidement de solides attaques. Du côté des Penguins, l’acquisition en début de saison de Matt Duchene des Ducks d’Anaheim a revigorer l’offensive vieillissante de cette formation. Du côté des Blues, le meilleur joueur du circuit cette saison, Nathan MacKinnon est dans l’alignement. Acquis des Prédateurs de Nashville à fort prix cette saison, cette addition a carrément changer le visage de l’équipe. Avec MacKinnon, les Blues ont passé d’une bonne équipe à une formation aspirante à la Coupe Stanley. Présentement, la star de Mélissa Roussel est le meilleur pointeur des éliminatoires avec 28 points en seulement 18 rencontres. Souvenons-nous que Nathan MacKinnon a été le seul joueur de la ASHL a atteindre le plateau des 100 points en saison régulière. Quelle saison! Parmi les autres attaquants des deux rivaux, nous retrouvons un beau mélange à St.Louis avec les présences d’Artemi Panarin, Evgeny Kuznetsov, Mark Schfeile, Valeri Nichushkin avec les vétérans, James Neal, Tomas Plekanec et Nazem Kadri. À Pittsburgh, Brandon Sutter (20 points) et Alexander Burmistrov (18 points) connaissent un tournoi printanier très satisfaisant. Tyler Bozak qui a éliminé les Nordiques de Québec avec cinq points dans le 7e match joue également du gros hockey sans parler de Bobby Ryan, Patric Hornqvist et Paul Stastny. Stastny devra élever son jeu d’un cran dans cette série finale pour aider davantage son équipe. Le vétéran a seulement amassé 7 points en 19 matchs depuis le début des séries.
VERDICT: ÉGALITÉ

DÉFENSE
À la ligne bleue, on est très heureux du côté de St.Louis car ENFIN, nous aurons un groupe de défenseurs en santé (outre la blessure d’Almqvist) pour affronter les Penguins. Nous avons traversé beaucoup de difficultés à cette position depuis le début du tournoi d’après-saison. L’excellent John Klingberg a seulement disputé 4 rencontres et Jamie Oleksiak a été suspendu pour quelques parties. Avec Brady Skjei, Marc-Édouard Vlasic, John Klingberg et Jamie Oleksiak, la défenseur de la formation de l’Ouest est très dangereuse. Du côté de Pittsburgh, nous avons Erik Johnson qui a été l’un des meilleurs arrières dans le circuit BM cette saison et il continue son excellent travail dans ces séries. Tim Erixon joue également du très bon hockey mais la défensive des Blues est, à mes yeux, clairement supérieur à celle des Penguins.
AVANTAGE BLUES

GARDIENS
Devant le filet, nous avons trois excellents cerbères présents. Tuukka Rask est l’homme de confiance à St.Louis tandis qu’à Pittsburgh, nous nous questionnons toujours sur l’identité du gardien partant. Matt Murray a joué la majorité des matchs en séries jusqu’ici mais le vétéran Cam Ward a disputé quelques rencontres contre les Nordiques de Québec en demi-finale. Ward, c’est le gardien qui avait amener les Penguins à la Coupe Stanley en 2016. Même si il a disputé moins de matchs que Matt Murray jusqu’ici, mon choix pour débuter le match #1 contre les Blues serait Cam Ward. Avec les Blues, on ne se pose pas de question. Le finlandais Rask sera très solide. Mais comme le choix chez les Penguins ne semble pas être clair, je n’ai pas le choix…
VERDICT: ÉGALITÉ

EXPÉRIENCE
Dites-moi s.v.p si vous avez déjà connu une formation de hockey professionnel qui avait davantage d’expérience que celle des Penguins cette saison. L’expérience est sans aucun doute l’aspect qui amène cette équipe a dominé saison après saison. Nous pensons toujours que l’année en cours sera la dernière année où l’équipe de John Quenneville dominera car elle vieillit. Éric Simard trouve toujours le moyen que faire l’acquisition nécessaire pour donner un coup de pouce à ses vétérans comme ce fut le cas avec Matt Duchene cette année. Outre Matt Murray qui a 25 ans, le plus jeune joueur de l’alignement est Jiri Sekac qui a 27 ans. L’équipe des Blues a également beaucoup d’expérience mais ce n’est rien à voir avec leurs rivaux. En plus, les Penguins ont l’habitude de ces rendez-vous. Ils ont déjà gagné la Coupe Stanley et l’an dernier, ils ont perdu en grande finale après avoir mené la série 3-0 contre les Kings de Los Angeles. Parions que la formation ne répétera pas une telle échec.
GROSSE AVANTAGE PENGUINS

COACHS
Les deux entraîneurs en présence sont excellents. Peter DeBoer fait de l’excellent travail et c’est la même chose que Joel Quenneville depuis sont arrivé à Pittsburgh. Toutefois, il est tellement difficile de parier contre un vieux routier comme Joel Quenneville qui a tout vu, tout vécu. Cependant, je ne pense pas que l’expérience de Quenneville permettra de « out-coacher » son rival. DeBoer mérite beaucoup de respect.
LÉGER AVANTAGE PENGUINS

Alors, êtes-vous prêts? La finale de la Coupe Stanley de la ASHL débutera sous peu. Est-ce que les Penguins seront la première formation de la ASHL a remporté deux Coupes Stanley dans l’histoire de la ligue. Je crois que oui.
PENGUINS EN 6

Salut !

Catégories : EN VEDETTE

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