Par Denis Gauthier
Les retardataires sont maintenant connus. Voulaient-ils voir les rosters de leurs plus féroces adversaires pour bâtir ainsi une stratégie? Les alignements russes et U-23 très fortement axés sur l’attaque ont-ils influencés leurs choix? Peut-être ont-ils seulement été plus lents?
Pour le Canada, grande puissance mondiale, l’or est toujours la seule option. Avec Stamkos, Hall, Monahan, Tavares et Marchand notamment, l’attaque du Canada ne devrait pas dérougir. Contrairement à certains de leurs opposants, leurs attaquants sont nombreux à bien se débrouiller en zone défensive. On note le choix surprise de Philipe Danault, probablement pour son jeu défensif justement. La défensive est très solide également avec des piliers très défensifs et d’autres surtouts offensifs. David Musil, illustre inconnu surprend dans cet alignement, mais il est vrai qu’il est très bon dans sa zone. Le Canada contera également sur le meilleur duo de gardien. Price semble être l’homme de confiance de Mercier, mais sinon Holtby pourrait très bien faire aussi. Ils n’ont pas le droit d’échouer!
En Suède, les vétérans de nombreux championnats mondiaux Nicklas Backstrom et Henrik Sedin tenteront de remporter l’or, appuyé par les jeunes Nylander et Landeskog. Cette équipe semble aussi mieux outiller pour l’emporter, avec des joueurs offensif a plein, mais aussi des spécialistes de la trappe comme Jacob de la Rose. C’est probablement une des équipes les plus expérimentée du tournoi, avec sept trentenaires dans leur rang. Faudra voir s’ils se fatigueront. Leur défensive est des plus solides avec Hedman, Karlsson, Hjalmarsson et Lindholm. Une belle brigade devant un Lehner qui devra tenter de faire oublier King Henrik… qui lui est tjrs en série. Ils devraient lutter, comme toujours avec les puissances du tournoi.
Ces derniers rosters en lice nous portent à croire que l’adage bien connu pourrait à nouveau se réaliser. Les derniers pour être les premiers! Bon tournoi !
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