PAR FRANÇOIS GAGNON –

La septième saison de l’ASHL vient tout juste de prendre son envol. Les directeurs-généraux des 32 équipes ont établi leurs attentes. Les bases sont établies et plusieurs changement d’effectifs sont survenus dans la saison-morte permettant à plusieurs d’espérer aller loin et d’avoir colmaté les brèches qui pourront peut-être permettre de gagner des championnats. Les partisans, autant que les dirigeants ont des papillons dans le ventre dès le moment où l’on aperçoit les joueurs sauter sur la glace et que l’officiel dépose la rondelle laissant place et loisir aux joueurs d’effectuer des jeux spectaculaires qui pourront permettre de concrétiser les attentes placées en eux. Cela permet également aux partisans d’admirer le plus beau sport au monde, les laissant parfois sur le bout de leurs sièges et causant parfois, bien des maux de têtes à ces mêmes dirigeants qui ont tout tenté pour mettre la meilleure équipe possible sur la glace.

Sur papier, ces mêmes effectifs font souvent rêver et ça semble souvent évident que des équipes ont les effectifs digne de dynasties en devenir. Cependant, il y a le facteur réalité. Les statistiques révèlent plusieurs aspects importants au moment d’analyser les facteurs qui incitent à effectuer un mouvement. Sur la glace, ça peut être totalement autre chose qui se produit et peut en résulter que le scénario envisagé ne se produise pas, soit retardé et dans quelques cas ne voit jamais le jour. Il faut dans certain cas tout recommencé.

S’il vous plaît, il importe de ne pas tout chambardé ce plan après cinq parties de jouées! Une saison dure 82 parties. Le chemin est long et sinueux à travers ces 82 parties. Je crois fermement que l’on peut analyser les lacunes d’une équipe après les 20 premières parties. Avant cela, il est trop tôt et prématuré d’oser laisser place à la panique. Il y a une période d’adaptation obligatoire aux joueurs à chaque nouvelle saison. Autant ceux étant en place les saisons précédentes que les nouveaux venus. La période suivant les 20 premières parties, les dirigeants peuvent déjà envisager s’améliorer ou adopter le statu quo dépendamment des résultats obtenus. À la moitié de la saison, c’est à ce moment qu’il faut se positionner comme vendeur ou acheteur en vue de la date limite des transactions et afficher les éléments disponibles. Les 20 dernières parties, c’est la course aux points et les batailles de tranchées dans le classement général pour obtenir les laisser-passer servant à la participation aux séries éliminatoires. 16 équipes obtiennent cette chance, les 16 autres accrochent les patins et les dirigeants se préparent pour le repêchage et la roue tourne.

Y a-t-il place à la panique à travers ces étapes? Évidemment non! Ceux qui sauront garder la tête froide prendront les meilleures décisions pour leur organisation. Avez-vous déjà entendu cette citation : «La meilleure échange, c’est celle que l’on ne fait pas». Alors, c’est pourquoi je termine en conseillant de faire appel à la patience.

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