PAR PIERRE LEBRUN – BagueDans la ASHL, 16 équipes participent annuellement aux séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Parmi ces seize formations, les Penguins ont terminé au 15e et avant dernier rang. La tâche s’annonçait très lourde en première ronde affrontant le Canadien de Montréal. Les Penguins ont réalisé un premier exploit en les éliminant en sept rencontres. En deuxième ronde, ils affrontaient un habitué, les Sabres de Buffalo. Les hommes de Dan Bylsma étaient à nouveau négligés mais ça ne les ont pas empêché de battre leurs rivaux en cinq rencontres pour signer une deuxième surprise dans ce tournoi printanier. En demi-finale, ils avaient rendez-vous avec LA meilleure équipe de la ASHL, les Flyers de Philadelphie qui avaient tour à tour démoli les Bruins de Boston et les Rangers de New York. Même si tous les matchs de la série ont été très serré, les Penguins ont accompli un réel miracle en sortant vainqueur en cinq affrontements. En finale, ils affrontaient les Jets de Winnipeg qui avait éliminer l’ogre californien, les Kings de Los Angeles. Pour une quatrième série, les Pens étaient négligés et les voilà champions de la ASHL éliminant les Jets de Winnipeg en six matchs. Cam Ward s’est vu décerné le trophée Conn Smythe remis au joueur le plus utile à son équipe en série éliminatoire. En 23 rencontres, il a maintenu une moyenne de 2,08 et un % d’efficacité de ,926. C’est surtout ses performances contre les Flyers et les Jets qui ont retenu l’attention des dirigeants de la ligue. Il faut également mentionné qu’Alexander Semin aurait bien pu remporter ce trophée. Les Penguins de Pittsburgh ont réalisé un exploit digne des scénarios hollywoodiens. Personne, PERSONNE ne les voyait là. WOW! Je suis encore bouche bée.

Nous connaissons bien Éric Simard, DG de l’équipe, comme un homme faisant beaucoup de transactions au courant d’une saison ce qui a été très critiqué au cours de la saison 2015-2016. Les Penguins ne gagnaient pas comme ils se devaient. Plusieurs experts mentionnaient que c’était dû au trop nombreuses transactions que le DG Simard avait effectué. La chimie ne collait pas et ça fait en sorte que les hommes de Dan Bylsma se sont qualifiés pour les séries comme 1er « wild-card » avec seulement 91 points.

Pouvons-nous aujourd’hui critiquer cette méthode? La chimie entre les joueurs a collé au bon moment. Les Penguins sont désormais la meilleure équipe au monde.

Aujourd’hui, nous avons vécu un miracle!

Félicitation à toutes l’organisation des Penguins de Pittsburgh.

Catégories : EN VEDETTE

0 commentaire

Laisser un commentaire

Emplacement de l’avatar

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *