PAR PIERRE LEBRUN – Le Canada et la République étaient bien reposés pour accueillir la Finlande et les États-Unis lors des demi-finales car les deux nations avaient obtenu un laisser passer directement pour le carré d’as puisqu’elles avaient terminer première de leur groupe respectif. Nous sommes très près du fil d’arrivé de ce championnat du monde junior qui fut une belle réussite remplie de parité et d’excitation. Sans plus tardé, voici un résumé des deux demi-finales…

LA FINLANDE SI PRÈS DE L’EXPLOIT
La Finlande avait encore bien en tête la déconfiture qu’elle avait subi en ronde préliminaire contre le Canada. Elle avait donc l’occasion de se reprendre en demi-finale contre la puissance canadienne. La rencontre a si bien commencé pour les scandinaves. Antti Tuomisto, avec son premier du tournoi, a été le seul buteur du premier engagement. En tout début de deuxième période, après seulement 26 secondes de joués, Antti Saarela marque son 2e but du tournoi pour jeter une douche d’eau froide dans l’aréna d’Edmonton. Le sentiment d’urgence avait sonné pour le Canada. En fin de période, Patrik Puistola fait 3-0 pour les finlandais en marquant son 2e du tournoi sur des aides de Topi Niemela et Juuso Parssinen. Le Canada a besoin d’un électrochoc à ce moment. Avec seulement 30 secondes à faire au deuxième engagement, Connor McMichael complète la belle passe d’Alex Newhook pour inscrire son 4e but du tournoi et permettre à son équipe de respirer un peu plus au vestiaire après 40 minutes. La Finlande menait toujours 3-1. Ce but a été le point tournant du match. Au début du dernier vingt, Alex Newhook marque après seulement 40 secondes de jeu sur une passe de Connor McMichael. C’était 3-2. La panique s’installe dans le camp finlandais. Quelques instants plus tard, quand Antti Saarela est au cachot, Alexis Lafrenière, le premier choix du dernier repêchage de la ASHL, inscrit son 4e du tournoi sur une passe de Quinton Byfield pour remettre tout le monde à égalité 3-3 dans ce match complètement fou. Quelques minutes plus tard, la vague rouge continue de détruire tout sur son passage. Alex Beaucage inscrit son premier but du tournoi assisté de Thomas Harley et Alexis Lafrenière. Pour la première fois du match, le Canada est en avance et la Finlande ne semble plus savoir quoi faire. Cependant, deux minutes plus tard, Anton Lundell redonne de la vie sur le banc finlandais en marquant son 4e but du tournoi sur des passes de Topi Niemela et Kaapo Kakko. C’est à nouveau l’égalité 4-4 dans ce match et ce pointage demeurera jusqu’à la fin des 60 premières minutes. Cette rencontre se décidera donc en prolongation. Suite à des punitions de Jamie Drysdale et Eemil Viro où qu’aucune formation a su profiter, Jakob Pelletier a définitivement vécu son plus beau moment à vie. Il complète une savante passe de Dylan Cozens pour battre le gardien finlandais et inscrire son tout premier but du tournoi. Le Canada, après avoir tiré de l’arrière 3-0, remporte ce duel digne du championnat mondial junior par la marque de 5-4 en prolongation. La Finlande est triste de dénouement de ce match mais elle peut être fière de son équipe. Avec une performance d’un but et 2 passes, Anton Lundell est nommé le joueur du match. Ce n’est pas terminé pour eux car ils disputeront la médaille de bronze contre le perdant du match entre les États-Unis et la République Tchèque.

LE BEAU PARCOURS TCHÈQUE S’ARRÊTE ICI
Après avoir battu l’Allemagne en quart de finale, les États-Unis se voyaient donné l’occasion de se venger de leur seul défaite du tournoi survenu contre la République Tchèque (5-3). Dans cette demi-finale, Jan Bednar et Spencer Knight s’affrontaient devant les filets. Nous savons que sur papier, les américains sont supérieur que leurs rivaux du jour et ils le prouvent rapidement. Dès la 4e minute de jeu, Nick Robertson marque son 4e but du tournoi sur des aides de Jack Hughes et Trevor Zegras. Peu après, ce même Zegras est puni pour bâton élevé. Les tchèques en profitent. Pavel Novak bat Spencer Knight d’un bon tir frappé pour inscrire son premier filet du tournoi sur des passes de Jan Mysak et Michal Teply. Deux minutes plus tard, le gros trio des USA frappe de nouveau. Jack Hughes effectue un lancé du poignet d’une précision chirurgicale assisté de Nick Robertson et Trevor Zegras. En deuxième moitié de la première période, la République Tchèque profite à nouveau de l’indiscipline américaine. Quand Bobby Brink est puni, Michal Teply marque son tout premier filet du tournoi sur des aides de Jan Mysak et Pavel Novak. Après une période de jeu, c’était l’égalité 2-2 notamment dû à l’indiscipline des États-Unis. En deuxième période, les américains ont comme objectif d’éviter le cachot. À la 8e minute de jeu, Jayden Struble décoche un lancé frappé de la pointe stoppé par Bednar mais ce dernier donne un long retour, récupéré par Matthew Boldy. Ce dernier en profite pour lancé dans une cage béante et inscrit son 2e but du tournoi. Les États-Unis reprennent les devants dans ce match. En général, la deuxième période est l’affaire des tchèques en terme d’occasions de marquer et ça paie en bout de ligne. Avec seulement 6 secondes à faire, Adam Raska (1er) complète une belle pièce de jeu orchestré par Adam Najman pour créer à nouveau l’égalité dans ce duel très serré. C’est 3-3 après 40 minutes de jeu. En début de troisième période, Cole Caufield accepte une passe de Matthew Boldy et décoche un tir sur réception. Jan Bednar fait partiellement l’arrêt mais la rondelle glisse derrière lui. Le 2e but de Caufield dans le tournoi redonne une avance d’un but à son équipe. Le reste de la période est l’affaire des États-Unis. Ces derniers ferment le jeu et demeure discipliné. Les tchèques ne sont pas capables d’avoir une occasion de marquer digne de ce nom. Les américains remportent le match 4-3 pour ainsi avoir la chance de disputer la médaille d’or au Canada. Du côté de la République Tchèque, nous pouvons garder la tête très haute. Ils auront la chance de jouer pour la médaille de bronze contre la Finlande. Peu importe ce qu’il arrive, ce tournoi fut une réussite pour cette nation.

Alors, êtes-vous prêt pour un duel épique entre les États-Unis et le Canada en grande finale? Ça va être du bonbon. Je donne un léger avantage aux américains pour la simple raison que je crois Spencer Knight supérieur à Dylan Garand devant les filets. Une chose est certaine, ce sera tout un duel!

Hâte au 6 janvier !
Salut!

Catégories : EN VEDETTE

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